Aimer son corps, c’est l’honorer, c’est le traiter avec beaucoup de respect et d’égard… pour cela il faut l’écouter, le regarder de l’intérieur et apprendre à le nourrir pour le remplir de bien-être, d’équilibre et d’harmonie.
Le corps va vous dire les endroits où il sent que vous l’habitez c’est-à-dire les zones détendues, mobiles, souples, légères et celles que vous habitez le moins voire pas du tout qui sont souvent plus tendues, plus rigides, plus sensibles voir douloureuses et pour éviter la douleur ou la souffrance, vous préférez les fuir et pourtant ce sont souvent ces zones là qui ont besoin de plus d’attention car si vous ne leur donnez pas plus d’intérêt, elles vous rappelleront davantage à l’ordre.
La deuxième chose à faire : c’est commencer à respirer. Ecouter l’air qui rentre et qui sort de vos poumons au départ, ensuite, c’est respirer dans tout le corps, zone après zone…tranquillement, longuement, profondément.
Ce n’est pas toujours confortable de respirer dans le corps car parfois, voir souvent, les zones douloureuses se réveillent davantage et cela s’explique. Depuis longtemps, votre corps est étriqué, ankylosé, resserré sur lui-même, il manque de place pour s’ouvrir, se développer et respirer dedans peut lui demander un effort considérable pour se déplier, se défroisser et enfin se déployer. C’est une étape qui demande à être traverser avec patience, persévérance et beaucoup de bienveillance à soi.
Mais accepter cette première étape, c’est commencer à vouloir honorer son corps car plus le corps va se relâcher et se détendre, mieux, vous allez respirer à l’intérieur de celui-ci.
Quand le corps respire et se détend, vous créez des espaces à l’intérieur de vos os, de vos muscles, de vos tendons, de vos organes…de tous vos systèmes qui se régénèrent. Il y a de la place pour que ceux-ci fonctionnent correctement.
Le corps est alors en sécurité. Vous le protégez, vous le préservez et il vous le rend bien. Il n’est pas indépendant de vous…il vit avec vous, il est Vous.
En l’habitant pleinement, vous régénérez toutes ses cellules et vous pouvez envisager sereinement une bonne santé voire une santé parfaite.
La troisième chose à faire : c’est habiter votre corps, c’est prendre possession de son intériorité, c’est être dedans.
C’est fermer les yeux et rentrer dans l’obscurité de celui-ci, dans le noir et le vide en même temps…c’est l’inconnu dans lequel vous respirez et vous créez de nouveaux espaces infinis. Par votre intention et les émotions qui accompagnent, vous créez d’autres possibilités d’ouverture, de déploiement, de guérison. Vous créez du changement, une nouvelle impulsion et un nouveau mouvement.
