La prise de conscience corporelle est l’élément fondamental du développement personnel. Notre corps est une sculpture vivante.

L’écoute de celui-ci permet une meilleure disponibilité et communication pour s’adapter à son environnement intérieur et extérieur. 

Le but d’un travail de conscience corporelle est d’équilibrer les forces du dedans et du dehors qui permettent un meilleur placement corporel et donc une meilleure posture. Avoir un corps bien placé, c’est être disponible pour bouger, pour se mettre en mouvement.

Cette technique repose donc sur un travail postural ; elle met l’accent sur les muscles profonds appelés aussi muscles posturaux qui soutiennent la structure corporelle : le squelette ; celui-ci soutenu par ces muscles posturaux va trouver un meilleur alignement.

Pour trouver cet alignement, il faut relâcher les muscles de la périphérie du corps vers le bas, c’est-à-dire les muscles superficiels, et travailler les muscles profonds en élongation vers le haut, muscles qui sont proches des os. 

La périphérie du corps devient donc moelleuse pendant que le centre se solidifie. 

Les muscles superficiels seront donc plus disponibles pour le mouvement pendant que les muscles profonds joueront leur véritable rôle de soutien, de maintien de l’axe.

La posture c’est donc la manière dont le corps se maintient dans l’espace.

Je m’enracine et je me redresse. 

Ce qui permet le soutien et le maintien de la posture, c’est le tonus musculaire qui est la toile de fond du mouvement. C’est une contraction légère et continue de la musculature squelettique. Il est nourri par les émotions, l’environnement, l’affect qui vont soit le recharger ou le décharger. La musculature se construit en fonction de la société, de la famille, de l’ancestralité, de la culture…bref…de l’environnement… c’est de l’histoire. On appelle cela l’épigénétique !

Pour améliorer la posture, on s’appuie sur plusieurs points :

1. L’axe et la verticalité : L’axe, ligne imaginaire traverse le corps dans le sens vertical le long de colonne vertébrale. Être sur son axe c’est équilibrer tout ce qui est à l’avant du corps et tout ce qui est à l’arrière, le côté droit équilibre le côté gauche, et tout ce qui est au-dessus de notre tête et au-dessous de nos pieds, c’est trouver la verticalité de la colonne vertébrale et le lien Ciel/Terre.
2. L’ouverture des surfaces de base : les pieds et le bassin. Plus les surfaces de base sont larges, plus elles gagnent en stabilité : il est alors essentiel de leur donner du volume.
3. La localisation des articulations : Les articulations sont les charnières qui permettent le mouvement entre les segments rigides que sont les os. Leur rôle est à la fois d’empiler et de stabiliser les os ; et de leur donner, ensuite, une meilleure mobilité. Le volume : Les trois dimensions Pour une meilleure posture du corps, il faut également envisager le travail du volume ; le placement des trois masses (tête, cage, bassin) passe par la découverte de son volume intérieur (longueur, largeur, profondeur) La prise de conscience de la pesanteur : Découvrir le poids du corps Quand on parle de pesanteur, on parle aussi de force de gravité, de poids qui s’exerce du haut vers le bas ; cette force externe agit sur la force musculaire interne du corps en lui donnant de l’enracinement tout en contrecarrant celle-ci : Plus la musculature superficielle se relâche et accepte que le poids la traverse mieux les muscles profonds soutiennent le centre du corps C’est le système de la double direction qui permet la posture idéale.
4. La respiration : c’est en fait le premier mouvement du corps et c’est par elle que la posture peut se modifier et se transformer… la respiration permet une amélioration de la circulation sanguine, d’éliminer les toxines, de redistribuer de l’énergie, de se détendre et de relâcher la musculature, d’ouvrir les volumes pour donner de la place aux organes L’écoute du corps, à travers « Les essentiels du corps » cités plus haut…permet tout simplement d’exister, d’être en mouvement. Le mouvement agit sur la pensée, les émotions, le cerveau et son développement.
5. Toute pensée se traduit par le corps : plus les voies neurologiques établies dans le corps par le mouvement sont nombreuses, plus il est facile d’exprimer les potentialités créatives, d’où l’importance de connaître le corps pour explorer l’inconnu.

LES BIENFAITS DE LA PRATIQUE :

• Améliore la posture,
• Meilleure souplesse et tonicité musculaire,
• Meilleure coordination,
• Détente physique, mentale et émotionnelle,
• Régénération, légèreté, mobilité et fluidité du corps,
• Respiration plus profonde,
• Économise le geste,
• Équilibre intérieur,
• Recentre sur soi et enracine,
• Meilleure vitalité,
• Libère et aère l’esprit,
• Présence à soi,
• Bien-être et apaisement, renforce la confiance en soi,
• Ouvre des espaces vers l’intimité de soi,
• Épanouissement des capacités d’expression corporelle.

Cette technique du corps en mouvement est une manière de savoir qui on est ; c’est prendre conscience de ses possibilités physiques et psychiques, de les améliorer, de les amplifier ; c’est aussi prendre conscience de ses limites pour alors s’en dégager et développer l’être, son intelligence dans un sens d’adaptabilité et de créativité.

Cette démarche étant comprise, permettra de se mouler dans le mouvement en fonction de ses propres capacités corporelles, de ne pas aller contre, mais de le faire sien.

Cette pratique est ouverte à tous ; aux débutants comme aux professionnels (danseurs, chanteurs, comédiens, sportifs) Aucun prérequis est demandé ni en termes de conditions physiques ou d’âge. Chacun vient avec ses possibilités et apprend à les dépasser en toute sécurité, dans la bienveillance, la joie et la bonne humeur.